L’extrême
droite prospère sur le terrain de la désespérance sociale et des promesses non
tenues. Sa progression n’est pourtant pas inéluctable..
Il est de la
responsabilité du syndicalisme de mettre les salariés en garde contre
l’imposture sociale du FN. Il est de la responsabilité du syndicalisme de
combattre la stratégie de ceux qui cultivent le rejet de l’autre et la division
des salariés, pour mieux cacher leur incapacité à tracer des perspectives
d’avenir et de justice sociale.
La CGT, FSU et Solidaires ont lancé en 2014 une campagne commune pour combattre
les idées d’extrême droite.
La première étape de cette campagne était un meeting
(avec la participation des premiers responsables
de chaque
organisation) dans les locaux de la CGT à Montreuil, au terme d’une
journée de débats et de réflexion.
A l’issue de cette journée, les cinq organisations ont lancé un appel commun.
Dans un contexte européen marqué par
la remontée de courants d’extrême droite, où la France n’est pas épargnée comme
en témoignent les mobilisations réactionnaires qui se développent, nos
organisations restent déterminées à combattre les idées, les propos et les
pratiques xénophobes, homophobes, sexistes, racistes et antirépublicaines.
C’est notamment parce que la montée des idées et de l’influence de l’extrême
droite, et particulièrement du Rassemblement National, (ex Front National) impacte de plus en plus le monde
du travail et l’ensemble de la société que le mouvement syndical est concerné et
doit prendre ses responsabilités.
Nous savons que l’absence d’alternatives à la
crise, l’aggravation de la situation sociale subies par les travailleurs de
toutes origines, du privé comme du public, mais aussi par les chômeurs, les
jeunes et les retraités fournissent un terreau exploité par l’extrême droite.
Discours d'ouverture:
Thierry Lepaon, ancien secrétaire général CGT -
3mn 36
-
Nos organisations syndicales s’engagent
à lutter contre
l’imposture sociale
de l’extrême droite.
Nous décidons d’une campagne de longue durée marquée par des
initiatives larges communes dans les entreprises, les administrations, les
services publics et les universités, appuyée sur un travail concret de terrain.
Nous décidons d’agir ensemble dans la durée et de nous doter d’outils et de
moyens permanents pour faire face à l’extrême droite. D’ores et déjà, dans les
semaines qui viennent, des initiatives unitaires s’organisent dans plusieurs
régions.
Notre travail s’inscrit dans le prolongement de l’appel « La préférence
nationale n’est pas compatible avec le syndicalisme », signé en mars 2011.
La CGT face à
l’imposture du F.N
Extrait du texte d'un Tract de juin 2015, réalisé
par la Section Syndicale C.G.T. des
Retraités & Préretraités SNECMA de Gennevilliers
(92)
« ...
La CGT doit renouer avec un syndicalisme de classe et de transformation
sociale. Elle n’a pas vocation à se substituer aux partis politiques, mais elle ne doit pas
confondre indépendance et
neutralité.
L’indépendance
n’interdit pas aux
syndiqués CGT de
s’engager
politiquement
..../...
.../...
Faire
du syndicalisme
c’est faire de la
politique ; les
salariés sont avant
tout des citoyens.
Le Front National
est parvenu à faire
oublier qu’il est
hostile aux salariés
et favorable au
patronat. Il surfe
sur le désarroi des
salariés et apparaît
aux yeux de beaucoup
comme un parti
antisystème alors
qu’il ne l’est
pas.../..
../... La CGT peut
et doit contribuer à démasquer cette imposture en réinvestissant
le débat politique, en rappelant le caractère du RN,
fondamentalement contraire aux intérêts des travailleurs, mais
aussi en éclairant les salariés sur les causes véritables de la
crise économique et sociale, et sur les réponses à y apporter,
et montrer ce qu’est le RN, (un clan de bourgeois châtelains
riches à millions, qui se présentent comme des incorruptibles en
guerre contre tous ses « pourris »).../...
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D'ARCHIVAGE |
Les Syndicalistes ont toujours été unis
contre
l'extrême droite !
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l'Extrême
droite contre les syndicats
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Dans une France et une Europe
traversées par une crise sociale et économique aigüe, l’extrême droite et son
parti en France, le Rassemblement national, (ex front national) sont de plus en plus compris comme un parti
de protestation contre l’iniquité social qui serait capable de réaliser une
partie des promesses non tenues par les gouvernements successifs.
De plus en
plus de citoyens s’interrogent sur ces propositions, certains reprennent, sans
le savoir, des idées fausses. D’autres se demandent comment défendre au mieux
les valeurs de la République. Aujourd’hui, pour faire reculer l’extrême droite,
il ne suffit pas seulement de dénoncer ses
dérives antirépublicaines, de
combattre un clan et un parti politique, tout comme de s’en tenir à la posture de
l’antifascisme.
Il faut s’atteler à combattre les idées fausses qui contaminent
insidieusement nos discours, en les contrecarrant une à une.
Témoignage - Annick COUPE Sud-Solidaire - 11mn
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